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    Soleil : sa somnolence intrigue les

    scientifiques

    Le Soleil est en ce moment même dans sa période la moins active depuis plus d’un siècle. Une somnolence qui intrigue les scientifiques et réduit l’impact du réchauffement climatique.

    Le Soleil n’est plus aussi "chaud bouillant" qu’auparavant. Son nombre de taches observées depuis décembre 2008, date du cycle actuel, est dérisoire comparé à la moyenne quotidienne de ces 250 dernières années. "Ce cycle, qui devrait très bientôt atteindre son maximum, est intéressant scientifiquement parlant. C'est de loin le moins actif de l'ère de la découverte spatiale, vieille de 50 ans", a estimé Doug Biesecker, un physicien de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), indiquant qu'un cycle avait une durée de vie moyenne de onze ans.

    Un rendement très faible

    Les tâches solaires sont extrêmement importantes car elles définissent l’activité électromagnétique qui les accompagne. Leur nombre donne en effet une indication sur l’intensité des rayonnements ultraviolets, des rayons X et des tempêtes solaires. Un élément qui peut perturber le réseau électrique sur Terre ainsi que les télécommunications.

    Le cycle 23 qui s’est achevé en décembre 2008 avait connu une activité faible au niveau des tâches solaires. Compte tenu de ce rendement plutôt bas, les astronomes avait prédit un cycle 24 terne mais avec tout de même une relance en 2009, première année du cycle actuel. Au final, ils ont décompté 266 jours sans aucune tâche. "La projection était de 90 taches par jour au moment de l'apogée du cycle prévue d'ici la fin 2013 et il est clair que nous en sommes loin", a regretté Doug Biesecker.

    Impact sur le réchauffement climatique

    Entre 1650 et 1715, le soleil avait déjà connu une période aussi faible en ce qui concerne ses tâches solaires. Ce qui avait donné lieu à un "petit âge glaciaire" en Europe et en Amérique du Nord. "Il y a eu une forte corrélation entre la faible activité solaire et le petit âge glaciaire (…) le Soleil contribuant à la variabilité du climat", a expliqué Doug Biesecker avant de conclure : "si la faiblesse de l'activité solaire observée dernièrement atténue quelque peu le réchauffement climatique, elle ne l'arrête pas pour autant, la température n'augmentant que plus lentement".


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