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    Espace : combien de planètes dans la

    galaxie seraient habitables ?

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    La Nasa a annoncé dernièrement, au terme d’analyses des données recueillies par le télescope Kepler, avoir établi la possible habitabilité de nouvelles planètes au sein de la galaxie. Une découverte majeure, obscurcie par une réalité bien plus complexe. Explications.

    Une nouvelle plutôt Terre-à-Terres. Parmi les quelques 55 milliards d’étoiles composant l’immensité de notre galaxie, certaines, des naines rouges pour la plupart, seraient en mesure d’abriter un système solaire propice à la vie, a annoncé la Nasa. Hors de ces systèmes solaires se trouvent également une infinité d’exoplanètes, corps célestes n’orbitant pas autour d’une étoile au sein d’un système solaire. Au total, 10 planètes seulement – sur les 833 listées – ont, pour le moment, été évaluées comme potentiellement habitables.

    La Terre, une petite bleue pas si unique

    Le télescope spatial Kepler, aujourd’hui hors service après plus d’un an d’orbite, n’a pas chômé. Il a notamment permis à la Nasa, au terme d’une conférence réunissant des astronomes du monde entier, et au terme de 3 ans d’analyses, de rajouter pas moins de 3538 exoplanètes à la liste des corps potentiellement habitables. Une estimation qui, bien qu’extrêmement rigoureuse, se base exclusivement sur les statistiques livrées par le télescope. Parmi celles-ci, 833 ont été validées, au sein desquelles 647 seraient de taille terrestre. Finalement, 104 corps célestes seraient propices à une installation humaine, dont 10 seulement sont rocheuses comme la Terre.

    L’impossibilité d’une Terre

    Pourtant, malgré ces estimations plutôt réjouissantes, il s’avère qu’une émigration hors de notre Berceau semble à jamais compromise. En cause ? Les trop nombreux paramètres éventrant toutes les statistiques jusque là dressées et, surtout, la distance gargantuesque nous séparant de ces éventuelles terres de la seconde chance. Geoffrey Marcy, co-auteur d'une étude à paraître sur cette découverte, fait preuve de nuance : "Certaines pourraient par exemple avoir des atmosphères trop épaisses, rendant les températures à sa surface trop chaudes pour des organismes vivants. En fait, nous ignorons encore l’étendue des types de planètes et de leurs environnements où la vie pourrait exister." 

    Mais là ne réside pas le plus grand obstacle. Quel est-il ? La distance. Située à 12 années lumière – soit 113532 milliards de kilomètres – de la Terre, l’exoplanète la plus proche, si tant est qu’elle est habitable, nous prendrait pas moins de 324860 ans à atteindre, à raison d’une vitesse de croisière de 39895 km/h équivalent au record de vitesse pour un véhicule habité détenu par Apollo 10. Dès lors, à moins d’augmenter considérablement nos performances en termes de vitesse, il semble bien que ce doux rêve d’expédition soit condamné à le rester.


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  • Etats-Unis : découverte d’un dinosaure

    encore plus ancien que le T.Rex

    Des paléontologues américains ont découvert une nouvelle espèce de dinosaure, le Lythronax. Il serait plus vieux de 10 millions d’années que le Tyrannosaure Rex.

    Un squelette d’une nouvelle espèce de dinosaure, le Lythronax, a été révélé par des paléontologues américains au musée d’histoire naturelle de l’Utah, à Salt Lake City. Ce dinosaure serait plus ancien de 10 millions d’années que le T.Rex.

    8 mètres de long, 2,5 tonnes

    Cette nouvelle espèce, qui date d'y il a 80 millions d’années, était légèrement plus petite que le Tyrannosaure Rex. Doté d’un crâne épais et de larges dents, le Lythronax faisait 8 mètres de long et pesait 2,5 tonnes. Tout comme le T.Rex, ce carnivore bipède avait des petits bras ainsi qu’un museau étroit.

    Le Lythronax existait plus de 10 millions d'années avant le T.Rex

    Le Lythronax vivait, selon les paléontologues, à une période allant de -84 à -70 millions d’années.  

    "Jusqu'à la découverte du Lythronax, on pensait que les grands tyrannosaures étaient tous apparus vers environ -70 millions d'années alors que le Lythronax existait déjà plus de dix millions d'années auparavant", explique Mark Loewen, paléontologue et principal auteur de cette recherche.

    Les dinosaures auraient disparu de la surface de la Terre, selon les scientifiques, après la chute d'un gros astéroïde qui a bouleversé le climat terrestre.


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  • La comète Ison est définitivement morte

    Ison est bien morte. Des scientifiques avaient annoncé sa mort jeudi 28 novembre, avant que la Nasa ne suscite un nouvel espoir le lendemain. Mais cette fois, c'est sûr, la comète n'a pas survécu à sa rencontre avec le soleil. Alex Young, un responsable de la Nasa, a confirmé mardi..

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    Ison est bien morte. Des scientifiques avaient annoncé sa mort jeudi 28 novembre, avant que la Nasa ne suscite un nouvel espoir le lendemain. Mais cette fois, c'est sûr, la comète n'a pas survécu à sa rencontre avec le soleil. Alex Young, un responsable de la Nasa, a confirmé mardi l'information.

    Ison était un gros bloc de glaces et de roches, qui a frôlé la surface du soleil, subissant des températures de 2 700 degrés et perdant trois millions de tonnes par seconde. Jeudi soir, les observations avaient pourtant montré qu'un "morceau du noyau et des débris" avaient survécu, comme l'indique Alex Young. L'agence spatiale avait même publié un gif qui montrait Ison réapparaître derrière le soleil.

    Désormais, si la communauté scientifique n'est pas encore unanime sur la chronologie des événements, tous s'accordent à dire que l'objet céleste s'est disloqué au cours de son périple, comme le montre cette vidéo ci-dessous publiée lundi par la Nasa. A partir de samedi, "il n'y avait plus aucun signe visible de noyau, seulement un nuage diffus de poussières à travers lequel on pouvait voir les étoiles", souligne Alex Young.


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  • La France est-elle assez consciente des

    catastrophes naturelles qui la menacent

    effectivement ?

    63 % des Français se disent mal informés des risques naturels auxquels ils sont exposés, selon un sondage Ifop dévoilé lors des Assises nationales des risques naturels qui se tenaient du 2 au 3 décembre à Bordeaux.

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    63 % des Français se disent mal informés des risques naturels auxquels ils sont exposés.

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    Atlantico : Un sondage Ifop réalisé pour le ministère de l’Écologie en novembre 2013 révèle que 63 % des Français se disent mal informés des risques naturels auxquels ils sont exposés. Quels sont ces risques naturels, et où ont-ils déjà sévi ?

    Frédéric Decker : La France se situe au carrefour de nombreuses influences climatiques : arctique, continentale, tropicale, océanique... et de nombreux phénomènes violents, liés à ces diverses influences, sont susceptibles de sévir chez nous à un moment ou à un autre. Une descente d'air arctique peut provoquer un refroidissement brutal et des chutes de neige très abondantes, notamment dans l'est et sur les montagnes. Une vague de froid continentale peut survenir subitement en hiver, en provenance de Russie, et concerner tout le pays, comme en février 2012, ou pire comme en février 1956 avec -15°C à Paris, -22 à Châteauroux, ou 1879 (-24°C dans Paris, -30 à Orléans, près de -40 dans le Jura). D'origine tropicale, les masses d'air peuvent parfois occasionner des orages très dévastateurs entre la fin du printemps et le début de l'automne. Enfin, un flux océanique très dynamique peut générer des tempêtes très violentes (comme fin décembre 99, Klaus en 2009)... et c'est parfois le mauvais mélange de ces masses d'air qui dégénèrent en violentes intempéries. La rencontre entre de l'air froid et de l'air chaud peut provoquer des orages, voire des tornades comme ce fut le cas en octobre dernier. Il ne s'agit que de quelques exemples parmi tant d'autres. Toutes les régions sont plus ou moins exposées à des phénomènes extrêmes.


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  • La Nasa publie des photos

    exceptionnelles du mystérieux

    hexagone de Saturne

     

    La Nasa vient de publier des photos d’une clarté exceptionnelle de l’hexagone de Saturne, ce mystérieux amas de nuages qui flotte au-dessus du pôle nord de la planète depuis plusieurs décennies.

     

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    C’est l’un des mystères de Saturne que les scientifiques ont du mal à percer, mais la Nasa vient de publier des photos exceptionnelles de l’hexagone de Saturne. Découvert il y a une trentaine d’années par la sonde Voyager, l’hexagone de Saturne est un mystérieux amas de nuages qui flotte au-dessus du pôle nord de la planète gazeuse, un phénomène qui n’a été observé nulle part ailleurs dans notre système solaire.

    Un gigantesque ouragan
    « L’hexagone est un courant d’air » a expliqué Andrew Ingersoll, cité par la Nasa, un membre de l’équipe Cassini à qui l’ont doit ces images inédites. « Un ouragan sur Terre dure en général une semaine, mais l'hexagone de Saturne est là depuis des décennies et peut-être même des siècles » a-t-il indiqué. Créé par des vents soufflant à plus de 200 km/h, l’hexagone de Saturne est gigantesque puisque chacun de ses côtés mesure 14 000 km de long.

    Un phénomène de plus en plus visible pour les scientifiques
    Les images publiées mercredi dernier, colorisées par la Nasa pour en représenter au mieux la structure, sont d’une clarté et d’une définition exceptionnelles. De plus en plus visible depuis le début du printemps saturnien (la lumière du Soleil l’éclaire en effet de mieux en mieux et sa visibilité devrait être à son apogée au moment du solstice d’été, en 2017), cet immense ouragan apparaissait déjà nettement sur les clichés pris il y a six mois. Si la Nasa bénéficie des crédits nécessaires, la mission Cassini pourrait, aux alentours de 2015, plonger dans les anneaux de Saturne, et pénétrer, en 2017, dans l’atmosphère de la planète, se rapprochant ainsi plus près de l’hexagone et pourrait, qui sait, peut-être, percer les mystères de son origine.


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