• Espace : des traces d'eau sur 5

    planètes extérieures au système solaire

    La Nasa a révélé la présence d'eau sur cinq exoplanètes, des planètes extérieures au système solaire. Une découverte confortant davantage la possible présence d’une vie extraterrestre quelque part dans la galaxie. 

     

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    Ex-eau-planètes. Cinq planètes étrangères au système solaire ont été ajoutées à la liste des corps stellaires contenant ou susceptible de contenir de l’eau. Décelée par le satellite Hubble au gré de ses observations orbitales, celle-ci n’y est majoritairement présente que sous forme de traces gazeuses contenues dans l’atmosphère de leurs hôtes. Des quantités présumées trop infimes, à quoi s’ajoute l’inhospitalité de ces exoplanètes aux températures extrêmes, pour pouvoir être à l’origine d’une quelconque forme de vie. Ces "Jupiter chauds", géantes gazeuses inhabitables, constituent néanmoins une avancée de plus vers la potentielle découverte, au moins, d’une forme de vie extraterrestre ou, au mieux, d’une nouvelle terre d’asile. Cette découverte n’est pas la première du type. Ainsi, en octobre dernier, la Nasa avait-elle révélé la présence d’eau sur une exoplanète rocheuse.

    Les scientifiques sont en mesure d’évaluer la présence d’eau dans l’atmosphère d’une planète en décomposant les différentes longueurs d’ondes émises par les molécules constituant leurs atmosphères. Ainsi, au moyen de capteurs ultrasophistiqués tels que la Wide Field Camera 3 embarquée sur le satellite Hubble, ils ont été en mesure de déceler la présence d’eau sur ces planètes pour la plupart située à plus de 20 années lumières de nos contrées.


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  • Mars : Curiosity a découvert les

    vestiges d’un ancien lac d’eau douce

    Des preuves certaines de la présence passée d’eau sur le sol Martien ont été recueillies par le robot Curiosity. Une avancée considérable dans la course à la vie sur la Planète Rouge. 

    Cliché du cratère de Gale, où Curiosity concentre actuellement ses recherches. Un lac d'eau douce y aurait été présent il y a quelques 3,6 milliards d'années. © NASA/JPL/CALTECH/KEN KREMER/MARCO DE LORENZO

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    Mars, ou l’insatiable Curiosity. Le droïde interstellaire vient finalement d’apporter une preuve tangible de l’existence massive, dans le passé, d’eau sur la surface martienne. Cette découverte vient conforter une découverte déjà établie, bien que mon significative, de traces aqueuses dans les sédiments rocheux de la Planète Rouge. Les scientifiques estiment, en vue de ces nouveaux éléments, que cette dernière aurait pu offrir, au cours de son existence, un environnement propice à une "vie microbienne élémentaire", comme a pu le laisser présager la présence de méthane dans son atmosphère.

    "Les conditions idéales pour une vie microbienne élémentaire"

    Carbone, hydrogène, oxygène, azote, soufre. Ce sont, entre autres composantes, les molécules retrouvées sur de nombreux sédiments analysés aux environs de la Baie du Yellowknife, dans le cratère de Gale sur Mars. Selon les scientifiques de la Nasa, celles-ci s’avèrent clairement être les vestiges d’une ancienne présence d’eau dans les environs. L’environnement accidenté et incurvé, par ailleurs, suggère que cette eau – douce – y aurait été amoncelée sous forme de lac, vraisemblablement agrémenté par un fleuve.

    Selon le Sanjeev Gupta, professeur à l’Imperial College de Londres et coauteur des travaux relatés dans la revue américaine Science, ces lacs constituent "un environnement idéal" pour, il y a de celà 3,6 milliards d’années, "qu’une vie microbienne élémentaire ait pu se développer et être préservée." Bien qu’aucune forme de vie n’ait été jusque là retrouvée sur Mars, cette découverte vient néanmoins prouver que la planète a déjà été peuplée par un organisme bactérien, le chemolithoautotrophe, également présent sur Terre sous certaines conditions hydrothermales.

    Les coordinateurs de l’itinéraire de Curiosity avaient choisi le cratère de Gale en raison de ses différentes couches sédimentaires, propices à la découverte d’eau ou de vie. Pari gagnant : arrivé sur place le 6 août 2012, le droïde à six roues n’en finit plus, au fil de son périple, de nourrir les chercheurs de nouvelles données toujours plus probantes d’une vie martienne, dans son passé le plus lointain. Tout autant de regains de "confiance dans l’avenir de cette mission et dans le fait que nous devons continuer d’explorer", selon Sanjeev Gupta.


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  • -93,2°C, la température la plus froide

    sur Terre

    Des scientifiques américains ont publié, ce lundi, des nouveaux résultats présentant un nouveau record de température sur Terre : -93,2°C, la température la plus froide jamais enregistrée sur notre planète, a été enregistrée dans l’Antarctique.

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    Un nouveau record de température a été publié ce lundi par des scientifiques américains. C’est en Antarctique qu’il fait le plus froid sur la planète bleue, la température pouvant atteindre les -93,2°C.

    Située sur une haute crête du plateau de l’Antarctique de l’Est, qui va du Dôme Arugs au Dome Fuji, cette température extrêmement froide est atteinte lors de certaines nuits d’hiver au ciel dégagé.

    Ces données proviennent de plusieurs satellites de télédétection. Les chercheurs ont analysé 32 ans de données via ces satellites afin d’arriver à ces résultats.

    Un nouveau record

    Cette température de -93,2°C a été enregistrée le 10 août 2010. Le précédent record est daté du 21 juillet 1983, à la station scientifique russe Vostok dans l’est de l’Antarctique. Il faisait ce jour là, -89,2°C.

    Plus froid encore, la lune affiche des températures pouvant descendre jusqu’à -238°C.

    La température la plus élevée sur Terre a, quant à elle, été relevée en 2005 dans le Grand désert salé d’Iran. Elle avait atteint les 70,7°C.


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  • Un étrange éclair vert apparu lors d'une

    éruption volcanique

    Une photo montre très clairement un énorme éclair de couleur verte produit lors de l'éruption d'un volcan au Chili. Un véritable mystère finalement élucidé. Les détails. 

    "Vert électrique" ? Un chercheur vient de révéler l’existence d’un bien étrange phénomène. Lors de la violente éruption explosive du volcan Chaitén en 2008, monstre chilien de la Cordière des Andes, un éclair de couleur verte a été aperçu au cœur de l’épais nuage de cendres et de fumée s’élevant au dessus du dôme. Photographié par Carlos Gutierrez, le cliché a finalement été révélé, au terme d’années d’investigation, lors de la conférence annuelle de l’American Geophysical Union de San Francisco. Le mystère de cette foudre à l’étrange coloration a finalement été percé par Arthur Few, chercheur spécialisé dans l’étude des éclairs.

    Un orage et des particules  

    La rencontre fortuite entre un orage et l’épaisse fumée se dégageant du cratère serait la cause de ce phénomène rarissime. Alors que les éclairs verts sont fréquents lors des éruptions volcaniques, le phénomène n'a cependant jamais été photographié jusque là. Arthur Few explique qu’une telle pigmentation serait due à l’altitude, dont la pression tendrait à influer sur la nature des ions d’hydrogène et d’oxygène, causant une variation du spectre de la décharge. Une autre cause, selon lui, serait l’agitation des atomes d’oxygène causée par l’électricité ambiante tout comme pour les aurores boréales. Une cause des plus simples, qui n’enlève en rien la beauté du phénomène.


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  • Eau : Le jour où la planète ne sera plus

    Bleue

    Une nouvelle étude révèle que la Terre se verra totalement dépourvue d’eau d’ici un milliard d’années. Une estimation revoyant les précédentes à la hausse, et incriminerait exclusivement les rayonnements solaires. 

    Quand la Terre ne sera plus que terre. Une étude publiée dans la revue Nature dresse une estimation de la date de l’évaporation de la dernière goutte d’eau de notre planète. Celle-ci devrait rejoindre l’immensité stellaire d’ici un milliard d’années. Pourtant, la raison d’un tel phénomène ne serait en rien imputée au réchauffement climatique occasionné par l’industrie et la technologie humaine. En effet, le coupable ne serait autre que le Soleil, dont l’amplification des rayonnements au cours des centaines de millions d’années à venir viendrait affaiblir l’atmosphère terrestre. L’effet de serre qui s’en suivrait ferait, progressivement mais drastiquement, grimper les températures. Ainsi, après plusieurs centaines de millions d’années d’ébullition, l’eau s’évaporerait peu à peu. Ne laissant plus derrière elle qu’un amas de roche et de terre. Privant la planète de son bleu caractéristique.

    Les prévisions initiales revues à la hausse

    Le Laboratoire de météorologie dynamique, du CNRS, indique que l’étude tendrait à rallonger le sursis aquatique de la planète de plusieurs centaines de millions d’années, infirmant les estimations précédentes, dont certaines prévoyaient un assèchement d’ici 150 millions d’années seulement. Le seuil critique, et le début de l’évaporation, serait atteint lorsque le flux solaire moyen atteindrait les 375W/m². A titre indicatif, le seuil moyen actuel n’excède pas les 341W/m². Les auteurs de la recherche appuient leurs données par le recalcul de la zone habitable autour du Soleil. Ainsi, une planète ne peut s’en approcher à moins de 0,95 unité astronomique sans voir l’eau la constituant bouillir, puis s’évaporer. Une unité astronomique désignant la distance moyenne entre la Terre et le Soleil, force est de constater que nous résidons à la limite de ce seuil mortel.


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