• Découverte d’une planète qui fait le tour de son étoile en 8h30

    Le télescope spatial Kepler vient de découvrir une nouvelle planète. Une planète si proche de son étoile qu’elle en fait le tour en seulement huit heures et demie. Explications.

     

    Scrutant l’univers depuis 2009, le télescope spatial Kepler n’en finit plus de combler les astronomes. Dans une étude publiée le 16 août par The Astrophysical Journal, une équipe américano-danoise vient d’annoncer avoir pratiqué une nouvelle analyse des données de Kepler dans un but bien précis : celui de mettre la main sur des exoplanètes à révolution ultra-courte, c’est-à-dire des astres qui font le tour de leur étoile en moins d’une journée (selon nos jours terrestres), voire en moins d’une demi-journée.

    Une année en 8h30

    Ainsi, après avoir passé en revue les quelques 150 000 étoiles surveillées par Kepler, l’équipe américano-danoise s’est retrouvée avec une vingtaine de candidates. Parmi elles, une planète si proche de son étoile qu’elle en fait le tour en 8 heures et demie. Une année sur cette planète dure donc 8h30, contre 365 jours pour la Terre et 88 jours pour Mercure, la planète de notre système solaire la plus proche du Soleil.

    "Nous ne survivrions pas là-bas"

    Baptisée Kepler-78b, cette planète n’est pas habitable et possède un sol recouvert par un océan de lave. Comme le résume Joshua Winn, astrophysicien au MIT et co-auteur de l'étude, "il faut vraiment tirer sur son imagination pour envisager une vie dans un monde de lave. En tout cas, nous ne survivrions pas là-bas". De plus, la température qui règne à sa surface est comprise entre 2 000 et 2 800 degrés. Autrement dit, il ne vaut mieux pas mettre les pieds sur cette planète.


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  • la Nasa communique à la vitesse de la lumière grâce au laser


    La Nasa s’apprête à tester un nouveau système de communication bien plus rapide que les connections internet classiques. Avec le laser, l’agence spatiale américaine devrait pouvoir échanger instantanément depuis l’espace de plus gros volumes de données, mais aussi des vidéos haute définition en 3D.

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    « La Nasa a besoin de disposer d'un système de téléchargement des données depuis l'espace plus rapide, d'autant que le volume de données échangé ne cesse de croître, un peu comme ce qui se passe sur terre, à la maison ou au bureau ». Communiquer à la vitesse de l’éclair devrait bientôt être possible. La Nasa s’apprête en effet à tester un nouveau système utilisant des faisceaux laser, bien plus rapide que les connections internet classiques existantes. Le 6 septembre prochain, sera lancée la mission Lunar Atmosphere and Dust Environment Explorer en vue de recueillir des données sur l’atmosphère qui règne autour de la Lune. Le satellite sera équipé de ce nouveau système de communication laser, présenté comme ultra performant.

    Envoyer des films en 3D
    « Nous aimerions être en mesure d'envoyer des images haute définition et des films en 3D, aussi bien depuis les satellites qui tournent autour de la Terre, que depuis des sondes explorant la Lune et au-delà. Les ondes radio que nous utilisons depuis les 50 dernières années ont été très performantes, mais la technologie des ondes lumineuses que nous maîtrisons aujourd'hui nous permet de transférer davantage de données »  a expliqué lors d’une conférence de presse Don Cornwell, directeur des communications laser pour la mission LADEE.

    Des données transférées à 622 Mbits/seconde depuis l’espace
    Comment fonctionne ce nouveau système ? « Quand le satellite est en orbite autour de la Lune et visible depuis la Terre, l'une des trois stations terrestres (situées au Nouveau-Mexique, en Californie et en Espagne, ndlr) pointera un laser vers sa position théorique. Le faisceau laser pointé depuis la Terre scannera une zone de l'espace jusqu'à ce qu'il localise le vaisseau spatial. À ce moment-là, la sonde pointera son propre rayon laser vers la station terrestre. Les deux rayons se verrouilleront l'un à l'autre. Et l'échange de données démarrera ». Question vitesse, le transfert des données sera de 20 Mbits/seconde depuis la Terre, mais de 622 Mbits/seconde depuis l’espace.


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  • Quand faire "chanter" les étoiles permet de mieux les connaître

     

    Ecouter le « chant » des étoiles permettrait d’obtenir de précieuses informations, notamment sur leur structure. Une nouvelle méthode, basée sur la mesure des variations de leur intensité lumineuse, permet aux scientifiques de mieux identifier leurs caractéristiques.

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    Les étoiles ont encore beaucoup de choses à nous révéler, et les scientifiques qui les étudient percent, peu à peu, certains de leurs secrets. Une nouvelle méthode appelée l’astérosismologie permet de définir leur structure interne, mais aussi d’en connaître la taille, la densité, ou encore l’âge. Cette technique est basée sur la mesure des variations de luminosité d’un astre, utilisée pour récréer un « son » qui sera ensuite analysé.

    Une carte d'identité précise
    De la même manière qu’un violon et une contrebasse ne produisent pas le même son, les fréquences produites par une petite étoile et celles produites par une grosse étoile sont différentes. De même, une étoile jeune produira un scintillement plus intense qu’une étoile en fin de vie. Ces mesures sont réalisées notamment grâce à la détection des taches solaires présentes à la surface des étoiles (comme celles présentes à la surface du Soleil). Combinées à la température de l’étoile en question, toutes ces données permettent d’établir une sorte de carte d’identité de l’étoile et d’en définir les caractéristiques.

    Le « chant » du Soleil écouté
    C’est le satellite Kepler qui a permis aux scientifiques de récolter ces informations d’une extraordinaire précision. L’astérosismologie nécessite plusieurs semaines d’observations mais se révèle beaucoup plus fiable que les autres méthodes utilisées jusqu’ici (photométrie ou spectrométrie). En analysant le « chant » du Soleil, les spécialistes ont ainsi pu déterminer que son intensité était en phase descendante, et qu’il se dirigeait donc, très lentement bien sûr, vers son « minimum de scintillement ». Mais cette mise au point pourrait également permettre aux spécialistes de découvrir des nouvelles exoplanètes, c’est-à-dire des planètes qui se trouvent en dehors de notre système solaire : une fois une étoile bien mesurée, et donc bien analysée, on peut alors calculer la densité des planètes qui passent devant.


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  • Climat : le réchauffement climatique marque une pause...

    ...mais si la température du globe semble se stabiliser depuis 15 ans, le réchauffement à long terme n'est pas remis en cause.

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    Pourquoi la température du globe semble-t-elle se stabiliser depuis 15 ans malgré des émissions record de gaz à effet de serre ? Cette "pause", qui ne remet pas en cause le réchauffement global à long terme, pourrait être liée à un refroidissement du Pacifique tropical, selon une étude parue mercredi 28 août.

    La planète vient de vivre, en moyenne, sa décennie la plus chaude depuis le début des relevés de températures en 1880 : la température moyenne mondiale, dopée aux émissions de gaz à effet de serre (GES) d'origine humaine, a grimpé de près d'un degré depuis la fin du XIXe siècle.

    Toutefois, en dépit d'une concentration toujours plus élevée de CO2 dans l'atmosphère, la température moyenne en surface du globe a tendance à se stabiliser depuis 15 ans, constatent les climatologues.

    Une stabilisation temporaire

    Plusieurs hypothèses sont explorées pour tenter d'expliquer ce "plateau", comme une éventuelle baisse d'activité solaire, une quantité plus importante dans l'atmosphère de particules, qui réfléchiraient les rayons du soleil, ou encore une absorption accrue de chaleur par les océans en profondeur.

    Dans la revue "Nature", des chercheurs de l'université de San Diego, en Californie (Etats-Unis), s'intéressent particulièrement au rôle du Pacifique tropical est.

    Yu Kosaka et Shang-Ping Xie estiment que la prise en compte, dans les modèles climatiques, d'un récent refroidissement de la température de surface dans cette zone permet de "réconcilier les simulations...


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  • Une source d'eau cachée sous la surface de la Lune ?

     

     

     

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    Le mystère de l'eau sur la Lune s'éclaircit. Des chercheurs américains ont trouvé des traces d'eau dite "magmatique", piégée dans des grains de minéraux sur la Lune, rapporte Science.com (en anglais), mardi 27 août. La présence de cette eau laisse penser aux experts qu'une source est bien cachée sous la surface de la Lune. C'est la première fois que ce type d'eau est découvert à distance, grâce à l'instrument de cartographie minérale de la Nasa, le Moon Mineralogy Mapper.

    Cette avancée confirme les résultats des analyses récentes des échantillons de roche ramenés lors du programme Apollo, dans les années 1960 : "Maintenant que nous avons décelé cette eau qui vient probablement de l’intérieur de la Lune, on peut commencer à la comparer avec les autres caractéristiques de la surface lunaire", explique l’auteure principale de cette étude, Rachel Klima, du laboratoire de physique appliquée de l'université Johns Hopkins (Maryland, Etats-Unis).

    Etudier enfin "la face cachée de la Lune"

    Pendant des années, les chercheurs ont pensé que les roches prélevées sur la Lune étaient sèches et que les traces d’eau trouvées étaient dues à une contamination de source terrestre.

    "Cette eau magmatique interne nous donne aussi des indices sur les processus volcaniques lunaires et sur la composition interne de cet astre", ajoute-t-elle. "Ce qui nous aide à aborder certaines questions sur la façon dont la Lune s’est formée et comment les (...)


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